L’indice de durabilité sera un outil informant les consommateur.ice.s sur le niveau de durabilité de plusieurs catégories de produits. Cette nouvelle mesure répond davantage à la prise de conscience des consommateurs de l’impact du modèle de production et de consommation actuel et à la nécessité d’aller vers des produits plus durables.
Cet indice a donc pour double objectif de :
- Résoudre l’asymétrie d’information entre le consommateur et le vendeur sur la qualité du bien et sa longévité ;
- Instaurer une concurrence entre les fabricants autour de cet affichage, afin de les inciter à mieux concevoir leurs produits pour les rendre plus durables.
Une première mondiale, dont la méthodologie est à construire
Cet indice, qui devrait entrer en vigueur au cours de l’année 2024, est pensé par l’ADEME et le ministère de la Transition écologique. Responsables de sa mise en place, ils élaborent cet indice aux côtés de représentants des fabricants et des distributeurs, d’acteurs du monde de la réparation et d’associations de consommateurs et de protection de l’environnement, dont HOP (Halte à l’obsolescence programmée) fait partie.
L’enjeu est d’identifier les freins à la durabilité pour chaque type de produits (pannes récurrentes, composants fragiles, structures non réparables, etc.), puis de définir les méthodes d’évaluation les plus pertinentes pour chaque facteur identifié. Cet indice doit être facile à mettre en œuvre pour la commercialisation, et surtout être lisible et compréhensible pour le consommateur.
Il devrait s’articuler autour des trois principaux critères que voici : fiabilité, réparabilité et évolutivité.
Il est important que ce futur indice ne soit pas limité aux seuls équipements électriques et électroniques. La durabilité est un concept clé pour de nombreuses autres catégories de produits, au premier rang desquelles le textile.