Lutter contre l’obsolescence programmée implique un changement de modèle économique. Il s’agit de consommer et produire moins, mieux, plus local et écologique. Or, il est tout à fait possible d’imaginer des modèles économiques alternatifs qui ne reposent pas sur la surproduction, comme le montrent certaines entreprises nouvelles ou en transition. Réparation, reconditionnement, éco-conception, fabrication durable, location, réemploi… sont en effet en plein essor, de même que certaines structures de l’économie sociale et solidaire, telles que les ressourceries, recycleries, Emmaüs, ou encore les tiers-lieux.
Quid des suppressions d’emplois ?
Si la fin de l’obsolescence programmée entraînerait des mutations en termes d’emploi, elle créerait dans le même temps de nouvelles opportunités dans d’autres secteurs. La Commission européenne estime ainsi que le développement de l’économie circulaire pourrait générer 170 000 emplois supplémentaires d’ici 2030.
Grâce à l’économie circulaire, collaborative, sociale et solidaire, il est possible d’envisager de nouveaux types d’emplois dans la réparation, les services, le développement durable, l’agriculture de proximité et de nombreux autres secteurs. Il s’agit parallèlement d’engager une réflexion globale sur nos modes de vie, l’échange de biens et services, le design, le travail et la simplicité volontaire.
Pour des informations sur l’allongement de la durée de vie de vos produits, des conseils pratiques pour l’achat de produits durables et réparables, pour faire durer, réparer et donner une seconde vie à vos produits : https://www.produitsdurables.fr/