En 1929, une crise économique inédite ébranle le monde. Face à l’interventionnisme de l’État et au chômage massif, des voix s’élèvent. Bernard Landon propose une « solution miracle » : soutenir l’industrie en renouvelant fréquemment les biens d’usage. Selon lui, la crise entraîne une baisse de consommation et donc de production, menant à la fermeture des entreprises et au maintien de la situation économique critique.
Seule une sortie de ce cercle vicieux pourra sauver le pays. Et si les usagers ne consomment pas d’eux-mêmes, il faut les y pousser voire les y obliger. Mais en utilisant dans cet essai autoédité de 1932 le terme d' »obsolescence programmée », il ne se doutait pas qu’il désignerait quelques décennies après l’introduction volontaire de défaillances techniques dans les produits.