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Actualités

Vive les répar’acteurs !

Si le métier de réparateur était largement connu de nos grands-parents pour qui un réfrigérateur en bon état de marche après vingt ans de bons et loyaux services n’avait rien d’exceptionnel, il était, depuis une vingtaine d’années, en déshérence. Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à prendre conscience des dangers de la surconsommation pour l’environnement et à privilégier la réparation au rachat de l’objet neuf. La preuve, 81% des Français ont aujourd’hui une bonne image de la réparation.

Les acteurs

L’activité de réparation compte notamment :

  • Des artisans réparateurs, agréés ou indépendants, recensés dans un annuaire de la réparation à consulter ici ;
  • Des services après-vente (SAV) propres aux fabricants ou aux distributeurs (Electro Dépôt, Boulanger, Fnac, Darty, etc.) ;
  • Des ateliers d’autoréparation qui fonctionnent grâce au bénévolat et à l’entraide (boutiques solidaires, repair café, recycleries, ressourceries, etc.).

Et si réparer nous permettait d’économiser ?

Quel est le point commun entre le smartphone dont l’écran devient noir après deux ans d’utilisation, le lave-vaisselle qui tombe régulièrement en panne et la machine à café qui fait du jus de chaussettes le matin où on a plus que jamais besoin de sa dose de caféine ? Une fois passé entre les mains expertes des réparateurs.ices, ces objets s’offrent une seconde jeunesse et vous reviennent aussi performants que le jour où vous les avez achetés.

 

“Du moment que l’on a toutes les pièces, on peut réparer tous les produits. C’est valorisant de savoir que la machine fonctionne quand elle sort de chez nous.”*

 

Selon les types d’appareils, les montants du bonus réparation représentent environ 20% du montant total du prix de la réparation constaté** allant de 10 euros (machines à café avec filtre) à 45 euros (ordinateurs portables).

Des savoir-faire recherchés

Si les réparateurs.ices ont de nouveau le vent en poupe, la main-d’œuvre se fait pour le moment rare, le métier souffrant d’un manque d’attractivité dû à une vision de la profession datée.

Aujourd’hui pourtant, la réparation de petit et gros électroménager requiert des compétences en électrotechnique, électronique, informatique et connectivité et n’a de cesse d’évoluer. Ce savoir-faire recherché garantit de trouver un emploi dès la sortie de l’école et les possibilités d’évolution de carrière sont nombreuses.

 

Pour finir, rappelons que la réparation est la remise en fonction d’un bien et qu’elle concerne donc, au même titre que les réparateurs de petit et gros électroménager évoqués dans cet article, les cordonnier.e.s, couturier.e.s, restaurateurs.rice.s de meubles, réparateurs.rice.s de vélos, etc.

 

* « Réparateur, un métier qui vaut de l’or » – Reportage diffusé le 4 janvier 2021 sur TF1info

** https://pro.ecosystem.eco/profil/reparateur/qualirepar-equipements-concernes#appareils